Nombreux sont ceux qui vivent mal l’arrêt-maladie, voir qui le refusent même si leur corps leur crie qu’il est temps d’appuyer sur pause. Entre culpabilité de ne pas travailler, peur de se retrouver seul face à soi-même et à ses questions, difficulté à accepter de “ne rien faire”, peur de reconnaitre son état, habitude de forcer la machine, jugement des autres et de la société…dur dur de reconnaitre son besoin de dire stop et de faire une pause.
Pourtant, l’arrêt est parfois (souvent) indispensable pour permettre de vraiment se reposer et se soigner avant de retrouver, petit à petit, de l’énergie et des forces pour reprendre son activité (ou pour le quitter si c’est lui qui vous rend malade).
Il ne s’agit pas de faire l’apologie des arrêts maladie 🙂 Simplement je vois régulièrement autours de moi des personnes qui continuent à tirer sur la corde, puisent dans leurs réserves qu’elles n’ont pas le temps ni l’énergie de reconstituer ensuite. Elles vont au delà de leurs limites, jusqu’à un épuisement physique et/ou psychologique tellement importants qu’il leur faut ensuite beaucoup plus de temps pour se remettre sur pied.
Sommaire
Comment savoir si je dois vraiment m’arrêter?
Si nous prenons le temps de nous interroger, nous savons très bien au fond de nous si nous sommes en train de tirer sur la corde, une corde parfois déjà tendue au delà des limites. Se demander “Qu’est ce que je me sens vraiment capable de faire en ce moment ?” peut vous aider à y voir clair, entre culpabilité, peur et croyance.
Peut-être que la réponse ne vous amènera pas à vous arrêter complètement. Mais elle vous permettra de trier, de revoir vos priorités, peut-être de dire non à certaines choses ou de vous organiser différemment. De quoi relâcher un peu pression et stress, se ménager un peu plus de moment de repos dans le tourbillon du quotidien, et éviter de puiser dans les réserves. Cette étape pourra être suffisante, ou pas…
Comment vivre au mieux cette période d’arrêt?
J’ai reçu un jour une femme épuisée par 30 années passées dans emploi très physique et prenant. Arrêtée depuis plusieurs semaines suite à une agression physique et des agressions verbales sur son lieu de travail, elle vivait d’autant plus mal cette situation que ses proches la poussaient à reprendre son poste, venant ainsi appuyer sur sa culpabilité et sa peur d’être licenciée si son arrêt se prolongeait. Une question toute simple est alors venue : “Imaginez que demain, vous retourniez travailler. Comment vous sentez-vous?
Elle a instantanément fondu en larmes puis a dit qu’elle ne sentait pas du tout d’y retourner. Je lui ai alors répondu “chaque fois que vous culpabilisez ou qu’une personne vous dira qu’il faut retourner travailler, prenez quelques minutes et posez vous cette question. Et alors vous aurez la réponse qui vous convient et vous saurez que c’est la bonne”.
Quoi faire pendant cette période?
RIEN! Second challenge très difficile après avoir accepté de s’arrêter.
Accepter de ne rien faire ou simplement des choses qui nous font du bien.
Accepter de se reposer vraiment et de s’occuper de soi, en se recalant sur le rythme que nous nous sentons d’avoir aujourd’hui juste aujourd’hui.
(Re)découvrir la relaxation, le sport, le massage, la créativité; bref, toutes les activités qui nous relient au corps et nous permettent d’évacuer les tensions.
Parler de ses questionnements et de ses ressentis, trouver une ou des personnes extérieures à notre cercle proche qui peuvent nous aider à gérer cette situation.
Petit à petit, nous retrouvons nos forces et nous pouvons gérer ce qui nous rend malade avec plus de recul, de confiance, de discernement. Je sais que cela peut-être difficile à croire, tant que nous ne l’avons pas expérimenté. Alors si vous êtes dans ce cas, peut-être est-il temps de l’expérimenter? Il n’y a pas de honte à avoir. Nous ne sommes pas des robots, nous sommes des êtres humains.
Il y a deux semaines on m’a mis en arrêt maladie le couperet est tombé “stresse”. Je pensais m’être déplacé quelque chose dans le dos car j’avais la nuque totalement bloqué et mon dos était douloureux. c’est vrai que j’étais à bout, mais je pensais que c’était les nerfs justement qui me faisaient tenir. Je ne voulais pas être en arrêt de travail mais mon médecin a dit : “il est hors de question que vous alliez travailler dans cet état
” j’ai essayé de négocier en lui disant “alors mettez-moi en arrêt dans un jour le temps que je prépare ce départ. (J’étais hyper sérieuse et lui il a rigolé)
Je me rends compte maintenant à quel point j’étais ridicule mais je pense que les sociétés font en sorte qu’on soit comme ça. Qu’on culpabilise.
Du coup la première journée de mon arrêt de travail j’ai télétravaillé pour ne pas laisser mon chef en plan.
Bonjour Sandrine
Merci beaucoup pour votre témoignage où je me retrouve complètement (et je suis sure que je ne serai pas la seule (-; )
Prenez soin de vous, acceptez de vous reposer le temps nécessaire…et continuer à voir ce médecin qui a su tirer la sonnette d’alarme au bon moment. C’est exactement la chose à faire quand on vit cette situation.
Belle journée à vous
Nathalie
Bonjour il y a une semaine et demi on m’a mis en arrêt car je me suis trancher un morceau de doigt de l’index de la main gauche je l’ai vécu très mal hier j’avais peur d’abandonner mes collègues j’avais peur du regard des autres j’avais peur de mon propre regard vis-à-vis de sa aujourd’hui je m’ennuie parce que je ne sais pas quoi faire de mes journées je ne sais pas comment gérer mes journées pour moi avoir juste un doigt coupé signifie pas forcément que l’on doit se mettre en arrêt mais mon médecin pense lui au contraire que je devrais prendre une pause pour justement m’aider à cicatriser mon doigt
Bonjour Mélodie
L’arrêt de travail est très souvent mal vécu, entre ennui et culpabilité. Pourtant, il est nécessaire pour que vous puissiez guérir votre doigt convenablement et ne pas avoir de séquelles. Vous n’avez certainement pas fait exprès de vous faire mal, vous n’avez aucune culpabilité à avoir. Accepter de se poser et de se soigner sera bénéfique pour vous mais aussi pour votre employeur. Si vous cicatrisez mal, vous risquez des complications, d’autres arrêts…(-; Mettez ce temps à profit pour vous reposer et pourquoi pas, renouer avec un de vos passe-temps favoris. Nous en avons tous un ou plusieurs, que nous avons souvent abandonné faute de temps et d’énergie. Cherchez ce que vous aimez faire quand vous avez du temps (promenade dans la nature, lecture…) et accordez vous le plaisir de le faire….sans culpabilité, car cela fera aussi partie du processus de guérison.
Prenez-soin de vous
Bonjour, et merci pour cet article.
Je suis tombée dans les escaliers du métro – accident de trajet – ce qui m’a provoqué non seulement une entorse à la cheville mais aussi une grosse tendinite à l’épaule. J’ai été arrêtée pendant presque deux mois sans amélioration de mon état, et la reprise ne se passe pas bien (psychologiquement je suis super contente d’être au travail, j’adore mon job, mais mon bras me fait souffrir) alors je vais certainement devoir me faire arrêter de nouveau.
Je crois que je n’arrive pas à rester inactive chez moi. Je culpabilise de ne pas aider mes collègues alors qu’on entre en période de rush, de ne pas être utile à la maison car mon bras m’empêche de faire toute vaisselle, ménage, etc. Et j’ai passé mon arrêt à m’occuper, si bien que mon bras ne s’est pas reposé…
Dur dur d’être freinée comme ça dans mon quotidien !!
Bonjour Sarah
Merci pour votre témoignage. Oui, dur dur d’accepter de se reposer et “de ne rien faire” même quand notre corps nous envoie un signal fort. Dur dur aussi de ne pas culpabiliser. Nous passons tous par ces phases. Jusqu’à ce qu’on finisse par accepter la situation (qu’objectivement, vous auriez mille fois préféré ne pas vivre ((-;) …ou pas. Il n’y a que vous qui puissiez vous accorder le temps nécessaire pour vous soigner, vous reposer, et revenir ensuite en forme. Moins nous sommes dans la lutte, plus facile et rapide est la guérison. Je sais…facile à dire ((-; Peut-être qu’aller parler à quelqu’un de ce que vous vivez vous aiderait. N’hésitez pas à franchir le pas, cela fait toujours du bien. Simplement choisissez une personne avec laquelle vous vous sentez bien et qui réponde à votre besoin. C’est là le plus important. Bon rétablissement, prenez soin de vous
Merci pour cet article qui m’aide à relativiser … j’ai un arrêt d’une semaine pour grosse fatigue, stress et angoisses, j’ai trop tiré sur la corde … J’ai fait du télétravail lundi et mardi et je culpabilise beaucoup, je stresse à l’idée de ne pas être au travail tout en sachant que j’ai besoin de me reposer mentalement et physiquement. C’est vraiment dur pour moi et cela m’empêche de me détendre et m’epuise encore plus! Je vais essayé d’appliquer vos précieux conseils!
Nous avons été conditionnés à être de “bon petit soldat” et a tiré sur la corde… parce que c’est “normal”. Cela n’a rien de “normal”. Ecoutez votre besoin et faites le passer avant tout le reste, que ce soit dans votre vie professionnelle ou personnelle. Parce que le besoin de repos ne connait pas les barrières (-; Bon repos, débranchez du boulot le temps de vous ressourcer. La terre ne s’arrêtera pas de tourner, votre boite non plus.
Bonsoir,
Article très intéressant
Je suis dans le même cas mon médecin voulait m’arrêter 1 mois (grossesse (1er trimestre) et mononucléose ==> fatigue stress et autres petits maux de grossesse)
J’ai « négocié » 2 semaines.. je dois reprendre cette semaine mais je ne m’en sens pas capable
Je culpabilise de laisser mon équipe encore qqs semaines.
C’est très compliqué avec un poste à responsabilités
Je suis en arrêt de travail à la suite d’un début de grossesse difficile (extrême fatigué et baisse de moral). Je pense que je serais être en arrêt jusqu’à la fin (encore 7 mois avant l’accouchement …) mais l’ennui est très présent et me ronge et en même temps je suis très fatiguée et je ne suis pas motivé même faire mon ménage … cette situation m’angoisse dès le réveil ….
Bonjour,
Je suis en arrêt depuis de nombreux mois, car j’ai été opérée à 2 reprise d’une hernie discale et d’une hystérectomie totale et je suis en dépression…
Je culpabilise et m’ennuie beaucoup, j’ai du mal à me bouger et me sens toujours fatiguée. Je reprends mon travail en juin. J’ai hâte. Je me sens inutile.
Aidez moi
Bonjour Géraldine
Faites des démarches pour aller rencontrer un ou des accompagnants (médecin, psychologue, thérapeute) avec qui vous allez pouvoir parler de tout ceci et préparer votre retour. Si vous ne vous sentez pas bien avec un des accompagnants ou si vous sentez qu’il ne correspond à pas à vos besoins, changez. Vous finirez toujours par tomber sur la bonne personne.
Prenez soin de vous
Nathalie
Bonjour,
Depuis plusieurs semaines je ne supporte plus l’idée d’aller au travail. Je pleure durant mes pauses, m’arrache la peau des doigts pour m’empêcher de pleurer devant mes clients ou mes collègues et prend un somnifère dès mon retour à la maison le soir pour que la journée se finisse plus vite. Lorsque je n’ai pas pu me retenir lors d’une crise d’angoisse mes collègues, au lieu de me réconforter, m’ont dit que je me comportais comme une gamine faisant un caprice et que je devais apprendre à me canaliser.
Aujourd’hui je ne sais plus quoi faire. Mon compagnon veut que j’aille chez le médecin pour me faire arrêter mais cette solution est juste inenvisageable pour moi. Nous avons régulièrement des personnes en arrêt que ce soit pour épuisement ou par “contrariété” et je vois bien la façon dont sont traiter ces personnes.
J’ai peur que, si je me mets en arrêt, à mon retour cela soit encore pire…
Que dois-je faire ?
Bonjour Khalika,
Faites vous aidez par un accompagnant (médecin, psychologue, thérapeute…) pour parler de la situation et si besoin vous arrêtez le temps de reprendre des forces et de prendre du recul. Seule il est très difficile de gérer ce genre de situation, même avec le soutien de nos proches. Il est important d’aller chercher de l’aide à l’extérieur et d’engager une vraie démarche pour se sentir mieux et ensuite pouvoir gérer la situation au travail.
Prenez soin de vous
Nathalie
Bonjour,
Voilà 1 mois et demi que je suis en arrêt pour grosse fatigue, paresthésie, vertiges, courbatures et maux de tête. J’ai passé plein d’examen pour l’instant nous n’avons aucune réponse. Nous sommes toujours en train de chercher quel est le problème. Mon arrêt arrivé à terme demain, d’un côté je me dis qu’il faut que je reprenne le boulot car je me dis que vont penser de moi mes collegues et il y a le côté qui me dis que mon corps ne va pas suivre, car en plus de ces symptômes j’ai des pertes de mémoires et un soucis de concentration. Je suis perdu.
Bonjour
Faites vous aider pour pouvoir parler de ce que vous vivez. La parole peut aussi vous aider à comprendre ce que vous traversez et les maux physiques que vous avez. Pour la reprise, essayez de vous écouter et d’écouter votre corps plutôt que votre cerveau qui juge et appuie sans cesse sur la culpabilité (-; (je sais de quoi je parle, le mien est très fort pour ça)
Bon courage à vous.
Je suis en arrêt maladie depuis 1 mois pour une nevralgie cervico brachiale et protrusion cervicale.je suis infirmière en psychiatrie.mon boulot c’est ma vie.Mon médecin m’a mis en arrêt car les fourmillements au bras ne cessait pas.quelques jours d’arrêt mon suffit a être mieu mais mon médecin a préférer attendre les résultats des examens.Je me suis sentie inutile chez moi perdue et coupable de ne pas travailler.Jai l’impression d’être une feignante je n’aurais même pas du aller voir le médecin pour mes douleurs.je suis sur qu’au travail tout ce serais bien passé.je regrette et me sens nulle.
J’ai hâte de reprendre
Bonjour je suis en arrêt 2 semaine suite chute dans les escaliers j’ai une entorse et lombargie .j’ai prévenu mon patron par téléphone mais celui ci me fait culpabiliser en disant que j’en ai rien a faire de l’entreprise et presque raccrocher au nez .j’ai un CDI et cela fait 4 mois que je suis dans la boîte tout se passe bien j’ai des collègues au top et si certains critiques je m’en contre fou .mais j’ai peur de reprendre le travail dans 15 jour peur des représailles peur que tout changé peur que mon patron me fasse la misère ou même me vire c’est la plus grosse hantise ,je n’arrête pas d’y penser j’en fait des nuits blanches aidez moi svp a surmonter cette culpabilité qui me ronge
Bonsoir Sophie
Parlez avec le médecin qui vous a arrêté et demandez lui si il peut vous aider ou si il peut vous recommander un confrère qui pourra vous aider. Courage, avec de l’aide il est possible de dépasser cette culpabilité qui nous cassent si souvent les pieds.
Je suis bipolaire et je ne suis pas stabilisée je suis sous traitement et je suis une psychotherapie je connais des épisodes cycliques donc je suis en arrêt et je culpabilise Alors que ni ma supérieur ni mes collègues me le reprochent ils savent que cela n’est pas faute mais je ne m’en empêcher
Merci pour ce post. Je suis en arrêt depuis 2 semaines, j’ai une fracture de l’ulna (avant bras) suite à un coup de poing de mon (ex) copain.j’ai été opérée on m’ a mis une plaque et des vis et je suis plâtrée 6 semaines. Mon médecin voulait mettre 6 semaines d’arrêt le temps du plâtre (c’est mon bras droit et je suis droitière) à ma demande elle a mis 3 semaines d’arrêt et je la revois pour faire le point. Je pense devoir accepter de prolonger l’arrêt car je suis fatiguée moralement et physiquement mais j’ai honte d’être en arrêt. Il Ya selon moi des situations pires et je me sens faible face à ma situation.
Ce post m’aide un peu à faire face, je vais essayer de prendre du recul et m’occuper de moi.
Bonjour Barbara
Prenez soin de vous, reposez vous et faites vous aider pour ne pas rester seule face à cette situation et pouvoir la gérer au mieux.
Courage à vous et bon rétablissement.
Nathalie
Je suis en arrêt depuis septembre dernier. Je me suis levée un matin avec un blackout, ma vision était floue, gros mal de tête, perte de mémoire, manque de concentration, plusieurs autres problèmes neurologique
suite à cela, j’ai eu des rdv pour vérifier mes yeux et tout est OK. passé un scan et IRM et tout est Ok.
Le medecin dit que cela est du surmenage et mon cerveau a décidé de se déconnecter pour se reposer.
Je suis mélée, je ne fait rien de mes journées, car je ne sais pas quoi faire et comment faire, je me sens comme un enfant qui doit tout apprendre a faire.
Bonsoir Helène,
votre médecin a visiblement mis les mots justes sur votre état. Cette période où vous vous sentez “melée” et où vous ne pouvez rien faire est juste normale compte tenu de ce que vous avez vécu. Votre corps réclame le repos, votre tête aussi même si c’est la lutte encore. Essayez d’accepter cette période indispensable pour se reposer, digérer et récupérer énergie et clarté.
Il sera ensuite temps de voir “quoi faire”, mais là il est visiblement trop tôt. Pour vous permettre de passer au mieux ce cap, ne restez pas seule. Faites vous accompagner pour pouvoir parler, exprimer ce que vous avez besoin d’exprimer et ensuite trouver des solutions. Si vous le pouvez caler vous des moments douceur de massages par exemple, qui vont vous aider à vous détendre et évacuer les tensions.
Bon repos, prenez soin de vous
Bonjour. Mon médecin m’a arrêté pour deux semaines avec possibilité de prolongement. Depuis six mois, je puise souvent sur mes forces et récemment, j’ai littéralement craqué au boulot. Je n’en pouvais plus. Toute cette accumulation ressentie dû à un travail d’équipe réalisé en sous-effevtuf, avec des remplacements difficiles à gérer (formation, épuisement de toujours se repeter, impression de perte de temps + gestion du stress d’un départ du jour au lendemain d’une personne connaissant bien le travail…). Je me sentais irritable et j’avais besoin de tirer sur les cordes, tout en sachant que mes limites étaient franchies : je m’endormais une fois chez moi pour me lever trois heures apres, et étant migraineuse, mes crises étaient plus que régulières : 4/mois minimum.
Mon arrêt démarre… Et sincèrement, je culpabilise en me demandant si je ne dois pas revenir travailler…
Bonsoir Ealitya,
Je comprends que vous culpabilisiez, nous sommes nombreux à passer ou à être passé par cette phase en cas d’arrêt maladie. Mais comme vous le décrivez très bien vous même, vous n’êtes en état de retourner travailler actuellement. Si vous étiez en état, votre médecin ne vous aurait pas arrêter. Prendre ce temps pour vous reposer et récupérer des forces est indispensable. Essayez aussi de ne pas rester seule pour passer ce cap. Faites vous accompagner par un médecin, un thérapeute pour pouvoir parler de tout ceci. Avoir recours à une personne extérieure à notre entourage est important.
Bon repos, prenez soin de vous.
Bonjour,
Je crois que j y suis, burn out ! Difficile à accepter. Je suis chef de service educatif, le travail est difficile. La charge mentale est trop grande. Par ailleurs je vis seule avec mon fils dans l adolescence.. Je n en peux plus. La semaine dernière, j ai fait une hausse de tension, j ai fait un malaise. J ai passé une nuit à l hôpital en observation, tous les résultats sont bons, surmenage… Le médecin des urgences m a proposé un arrêt de 15 jours que j ai refusé, j ai accepté une semaine. Ce soir j ai la boule au ventre à l idée de retourner travailler. Je culpabilise tellement. Je suis perdue.
Bonsoir Anne,
Le médecin vous a proposé 15 jours d’arrêt pour une bonne raison. Ecoutez-vous et écoutez votre corps. Si vous avez la boule au ventre il y a aussi une raison. Nous traversons tous cette phase de culpabilité, elle est normale. Mais il est primordial d’appuyer sur le bouton “pause”, de se reposer et de prendre soin de vous avant que votre état n’empire. Et de ne pas rester seule pour passer ce cap. Trouvez un médecin et un thérapeute qui peuvent vous accompagner. Prenez soin de vous.
Bonjour. Je me nomme Sophie je me sens très fatigué stressé et énervée depuis quelques semaines, je fond f même très souvent en larmes que ce soit à mon travail où chez moi en rentrant le soir sans trop savoir pourquoi car quand je compare ma vie avec d’autre je me rends compte que il y a pire que moi. Je fais diarrhée sur diarrhée avec nausée et maux de ventre en permanence. Dois je en parler avec un médecin sachant que j’ai très honte d’aller si mal moralement pour si je réfléchis bien pour pas grand chose ?
Bonjour Farcy,
Votre corps vous montre que quelque chose ne va pas. Allez voir votre médecin est un premier pas dans une action pour aller mieux. Vous verrez avec lui si il peut vous accompagner et comment. Et vers qui il peut vous orienter en complément en fonction de vos besoins. On ne sait jamais vraiment ce que vivent les autres et l’image qu’ils renvoient de leurs vies peut être complètement faussée. L’important aujourd’hui c’est vous, votre état, et quelle action mettre en place pour vous aider à aller mieux. La première est d’en parler et de demander de l’aide.
Prenez soin de vous
Bonsoir, je suis en arrêt maladie depuis 1 mois et demi. Je travaille dans un hôpital au ménage. Cest la première fois que je me fais arrêter et je culpabilise. Des collègues mon envoyé des messages me disant que je n’avais rien à faire en arrêt maladie. Je suis confiné avec mon loulou et je n’arrive pas a sortir ce sentiment. Pourriez-vous m’aider. Merci d’avance
Bonjour Aurélie,
Je comprends tout à fait que vous culpabilisiez, et les messages de vos collègues n’aident pas. Mon premier conseil est de ne pas rester seule, de vous faire aider par un professionnel. En ce moment c’est assez compliqué, mais votre médecin doit certainement être disponible. Prenez rendez-vous avec lui, parlez lui et demandez lui comment il peut vous aider à passer cette période compliquée. Et puis quand il sera à nouveau possible de voir d’autres professionnels, demandez lui si il peut vous conseillez quelqu’un. Ou bien partez vous même à la recherche de quelqu’un qui pourra vous aider à gérer cette culpabilité, qui là se pose sur la relation de travail mais qui est certainement présente dans d’autres aspects de votre vie.
Mon second conseil est d’essayer de vous couper temporairement de votre travail et de vos collègues. Soit en bloquant les messages sur votre téléphone, soit en leur demandant de ne plus vous envoyer ce genre de message qui vous rend encore plus malade. Ce n’est pas facile à faire, mais cela aide beaucoup et enlève le stress de recevoir des messages du boulot.
Courage à vous, prenez soin de vous et ne restez pas seule. Continuez à parler et à demander de l’aide comme vous l’avez fait en laissant ce message. Vous finirez par trouver la ou les bonnes personnes pour vous accompagner. Je vous parle d’expérience personnelle (-; Belle journée à vous.
Bonsoir ; il ‘y as cinq semaines , j’ai failli perdre un doigt à la suite de ce que je nommerais une surcharge de travail , se retrouver seul sur une équipe de trois répartis dans une journée , cela ne devenait plus possible .
Ce n’était pas par manque de demander de l’aide auprès de mes supérieurs , rien n’y a fait .
Jusqu’u jour ou j’ai eu une blessure inattendue , et comme par hasard , les intérimaires tant attendus ont étés trouvés .
Il auras fallu que je risque de perdre un doigt pour permettre à quelques personnes de gagner quelques euros sur leurs frais de personnel ; ou allons nous ?
Bonjour j’ai besoin de conseil en effet je travaille ah sein de la même société depuis 18 ans et mo mari 10 ans. La direction c’est mis sur le dos de mon mari et vous le licencié je ne dois pas m’en mêler mais c’est extrêmement difficile. Et mon nouveau directeur ma très mal parlé lors d’une réunion et j’ai fondu en larme devant tout le monde. Sachant que je suis sous antidépresseurs depuis 2 mois maintenant car je n’y arrivais plus. Rien que l’idée d’y retourner me rend malade mais j’ai peur qu’ils considèrent ca comme une faiblesse…je ne sais plus quoi faire…merci de votre aide…
Bonjour Sonia,
Je comprends très bien que la situation soit très difficile à vivre. S’arrêter n’est jamais facile, mais c’est souvent indispensable pour pouvoir reprendre des forces et ensuite gérer la situation. Peut-être pouvez-vous déjà prendre rdv avec votre médecin traitant pour lui en parler, et voir avec lui si il peut aussi vous orienter vers un autre professionnel de santé (psychologue du travail…) qui pourra vous aider à gérer la culpabilité, ce sentiment de faiblesse.
Concernant votre mari, je peux voir avec lui lors d’un rdv comment il est possible de l’aider, fonction du dossier. Mais la démarche doit venir de lui.
Prenez soin de vous et continuez à demander de l’aide, c’est très important. Ne restez pas seule avec vos difficultés qui, je n’en doute pas, finiront pas se résoudre avec le temps.